Soigner, courir, gérer : le quotidien des professionnels de santé libéraux
Il est 6h15 quand Claire, infirmière libérale à Lyon, démarre sa tournée. Quinze visites à domicile, des kilomètres de route, des dossiers à remplir et une comptabilité à boucler le soir.
« Je rentre rarement avant 21 heures. Et quand j’ai enfin un moment, je n’ai qu’une envie : ne plus entendre parler de chiffres », confie-t-elle.
Les soignants libéraux — infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes, médecins de campagne — sont des indépendants à part. Ils portent une vocation humaine, mais aussi une entreprise individuelle. Et dans les faits, cette double casquette devient souvent un fardeau.
En moyenne, un infirmier libéral travaille 55 à 65 heures par semaine.
Un médecin généraliste libéral cumule 60 heures hebdomadaires, parfois plus dans les zones rurales.
Une sage-femme en libéral assure des astreintes 24h/24, tout en gérant son administratif.
Résultat : peu de temps pour soi, encore moins pour sa gestion financière ou patrimoniale.
« Je soigne les autres, mais je n’ai jamais le temps de m’occuper de ma propre santé financière », résume Thomas, kiné à Toulouse.
Le poids invisible du statut libéral
Être soignant libéral, c’est jongler entre le soin et la paperasse.
Facturation à l’Assurance maladie, suivi des impayés, déclaration URSSAF, comptabilité, retraite complémentaire, prévoyance, fiscalité… Une jungle administrative où chaque erreur coûte cher.
Et pourtant, la plupart exercent sans accompagnement structuré.
Selon une enquête du CNPS, près de 70 % des soignants libéraux déclarent ne pas avoir de stratégie patrimoniale. Beaucoup fonctionnent à l’instinct, entre deux patients, en espérant “s’en sortir”.
Le manque de temps les pousse à reporter les décisions importantes :
“Je verrai plus tard pour ma retraite.”
“Je n’ai pas le temps de comparer les assurances.”
“Je ferai mes impôts ce week-end.”
Mais ce “plus tard” se transforme souvent en manque à gagner, voire en risque majeur : surimposition, mauvaise couverture, investissements mal choisis, ou absence de préparation successorale.
« Quand on travaille 12 heures par jour, on n’a plus la tête à penser à son patrimoine. Pourtant, c’est notre seule sécurité », confie Sophie, sage-femme libérale à Marseille.
Le paradoxe : des revenus corrects, mais peu optimisés
Contrairement à une idée reçue, beaucoup de soignants libéraux gagnent correctement leur vie.
Mais faute de conseil, ces revenus sont mal protégés, mal investis, mal structurés.
Quelques chiffres :
Revenu moyen d’un médecin généraliste libéral : 90 000 à 110 000 € brut/an.
D’un infirmier libéral : entre 45 000 et 70 000 € brut/an.
D’un kinésithérapeute : 60 000 à 80 000 € brut/an.
Et pourtant, rares sont ceux qui :
savent combien ils cotisent réellement pour leur retraite,
ont anticipé les risques d’arrêt maladie,
ou ont mis en place une stratégie d’investissement fiscalement efficace.
« Je travaille depuis dix ans, et c’est seulement cette année que j’ai découvert que j’étais mal assuré en cas d’accident. » – Julien, médecin à Nantes.
Une solution sur mesure : le gestionnaire de patrimoine mobile
C’est ici qu’intervient une approche différente : le conseil qui s’adapte au rythme des soignants.
Plutôt que de leur demander de trouver du temps, le gestionnaire de patrimoine vient à eux — au cabinet, entre deux consultations, ou à domicile en soirée.
Son rôle n’est pas de “vendre un produit”, mais d’écouter, d’analyser et de protéger.
Un bon conseiller connaît les spécificités du statut libéral :
le régime de la CARPIMKO, de la CARMF ou de la CARCDSF,
les avantages fiscaux liés au BNC,
les montages permettant de sécuriser revenus, retraite et transmission.
Et surtout, il parle le même langage : celui du temps compté.
« Mon gestionnaire vient après mes tournées, à 20 h, avec un café. On fait le point une fois par trimestre. C’est simple, efficace et ça m’a déjà permis d’économiser plusieurs milliers d’euros », raconte Claire, infirmière libérale.
Les bénéfices concrets d’un accompagnement personnalisé
Travailler avec un gestionnaire de patrimoine spécialisé dans les professions de santé, c’est :
Gagner du temps : fini les démarches complexes, les comparaisons hasardeuses.
Optimiser sa fiscalité : éviter la surimposition et profiter des dispositifs adaptés.
Protéger ses revenus : prévoyance, mutuelle, retraite – avec des solutions calibrées pour les libéraux.
Préparer l’avenir : investissements, immobilier professionnel, transmission.
C’est aussi retrouver la sérénité mentale d’un professionnel qui sait que son avenir est géré, pendant qu’il soigne celui des autres.
« Je me sens enfin aligné : je m’occupe des patients, quelqu’un s’occupe de mon avenir. » – Hugo, kiné à Bordeaux.
Les soignants libéraux ont bâti leur vie autour d’un principe : prendre soin des autres.
Mais il est temps, aussi, de prendre soin d’eux-mêmes.
Leur santé financière mérite autant d’attention que la santé de leurs patients.
Faire appel à un gestionnaire de patrimoine dédié n’est pas un luxe, c’est un levier de tranquillité.
Un partenariat humain, flexible et mobile, pensé pour ceux qui n’ont pas le temps d’attendre.
Parce qu’au fond, mieux gérer son patrimoine, c’est aussi mieux vivre son métier.