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Impôts : le ras-le-bol des entrepreneurs français

26 septembre 2025 par
Impôts : le ras-le-bol des entrepreneurs français
caissecooperativedaquitaine

« On nous prend tout » : la colère des patrons

Le climat est électrique dans le monde entrepreneurial. Partout en France, dirigeants de PME, artisans et indépendants tirent la sonnette d’alarme. Leur point commun : un sentiment d’être matraqués fiscalement, étranglés par des charges sociales et des impôts qui dépassent parfois la moitié de leurs revenus.

« Sans nous, le pays s’écroulerait », lâche une dirigeante de société, exaspérée par une fiscalité qu’elle juge confiscatoire. Elle résume un sentiment partagé par beaucoup : au lieu de récompenser ceux qui créent de l’activité et de l’emploi, l’État les décourage, jusqu’à briser leur motivation.


Portrait d’un artisan épuisé

Sam, artisan du bâtiment, a lancé sa boîte à 25 ans avec fierté. Trois ans plus tard, il rend les clés.

Ses calculs sont sans appel : près de 48 % de ses revenus partent en cotisations sociales, auxquels s’ajoutent 23 % d’impôt sur les sociétés, puis encore 15 % d’impôt sur le revenu. « J’ai tout donné, et au final, j’ai tout perdu », dit-il.

Désabusé, il confie songer sérieusement à quitter la France : « On essaie d’entreprendre ici, et on vous prend tout. Dès que je peux, je pars ». Son témoignage résonne comme un avertissement : à force de décourager ceux qui prennent des risques, le pays pourrait se vider de ses forces vives.


Les indépendants, eux aussi étranglés

Le mal-être n’épargne pas les indépendants. Éloïse, consultante, raconte travailler sans relâche pour… ne rien garder. « Tout ce que je gagne part dans les charges et les impôts. Je ne prends plus de vacances, je m’endette pour tenir, je n’ai plus aucune perspective ».

Ces récits traduisent un profond sentiment d’injustice. Là où l’on devrait trouver reconnaissance et accompagnement, les entrepreneurs voient surtout contraintes et sacrifices.


Une économie fragilisée

Ces colères individuelles se retrouvent dans les chiffres : la France a franchi la barre des 60 000 défaillances d’entreprises en un an, un record qui inquiète. Derrière ces statistiques se cachent des parcours humains, des projets avortés et un climat d’incertitude généralisé.

Pour beaucoup, la question n’est plus seulement économique, mais existentielle : pourquoi continuer à entreprendre si chaque effort est absorbé par un système jugé trop lourd ?


Une lueur d’espoir : s’entourer pour mieux tenir

Pourtant, au milieu de ce paysage assombri, des solutions existent. Partout en France, des structures accompagnent les dirigeants afin de leur permettre de souffler et de retrouver des marges de manœuvre.

La Caisse coopérative en est un exemple concret : elle aide les entrepreneurs à alléger leur fiscalité, à optimiser leur gestion et à consolider leur trésorerie. Loin des discours abstraits, elle intervient sur le terrain pour que les chefs d’entreprise puissent à nouveau se concentrer sur l’essentiel : développer sereinement leur activité.

Cette démarche montre qu’au-delà du constat amer, il est possible d’agir, de rééquilibrer le rapport entre entrepreneurs et institutions, et surtout de redonner confiance à ceux qui bâtissent l’économie française.

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