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Assurance-vie : quelle répartition idéale pour maximiser la performance en 2024 et 2025 ?

4 octobre 2025 par
Assurance-vie : quelle répartition idéale pour maximiser la performance en 2024 et 2025 ?
caissecooperativedaquitaine

L’assurance-vie demeure le placement préféré des Français, avec plus de 1 900 milliards d’euros d’encours. Mais entre la remontée des taux, la révolution technologique autour de l’intelligence artificielle et les secousses de l’immobilier, comment aurait-il fallu composer son contrat pour tirer le meilleur parti des marchés en 2024 et 2025 ?


Le triomphe des actions américaines et de la technologie

Sans surprise, les grands gagnants de la période ont été les actions américaines, et plus particulièrement les valeurs technologiques. Portées par la vague de l’intelligence artificielle, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et des acteurs comme Nvidia ou Tesla ont enchaîné des performances spectaculaires :

+42 % pour le Nasdaq 100 en 2024,

encore +18 % sur les neuf premiers mois de 2025.

Un épargnant exposé à un fonds indiciel Nasdaq ou à une UC thématique IA aurait vu son capital s’apprécier très fortement, bien au-delà de ce que pouvaient offrir les supports traditionnels.


Les obligations en soutien

Après des années de rendements faméliques, l’obligataire a retrouvé de l’attrait grâce à la hausse des taux directeurs. En 2024, un fonds investi en obligations d’État américaines à 10 ans a rapporté autour de +5 %, tandis que les obligations corporate investment grade affichaient des performances proches de +4,5 %.

Un bon choix était par exemple d’allouer 20 % de son contrat à un fonds obligataire international ou à un ETF euro corporate bonds, ce qui permettait de lisser les risques liés à la volatilité des actions.


L’immobilier à la peine

À l’inverse, l’immobilier a été le grand perdant de la période. Les SCPI ont dû revoir leurs valorisations à la baisse en 2024, avec des baisses de prix de parts allant de –3 à –10 % selon les véhicules. Les foncières cotées, très sensibles à la remontée des taux, ont connu une année noire.

Même si le marché semble s’être stabilisé courant 2025, cette poche d’investissement n’a pas contribué positivement à la performance globale d’un contrat.


Les fonds en euros : toujours la sécurité, mais pas la performance

Avec une rémunération moyenne de 2,5 à 3 % en 2024, relevée à 3 à 3,5 % en 2025, les fonds en euros ont confirmé leur rôle de matelas sécuritaire, mais pas de moteur de performance.

Un épargnant qui aurait placé l’intégralité de son capital sur ce support aurait certes évité tout risque de perte, mais aurait manqué l’essentiel de la dynamique boursière.


La répartition “idéale” a posteriori

Si l’objectif avait été de maximiser la performance, l’allocation parfaite aurait ressemblé à ceci :

  • 70-80 % en actions internationales, dont :
    • 50 % sur un fonds Nasdaq / S&P 500 Growth,
    • 20-30 % sur un fonds actions monde diversifié (Europe, Asie).
  • 15-20 % en obligations internationales (fonds obligataire global ou ETF corporate bonds).
  • 5 % en fonds en euros, comme poche de sécurité.
  • 0-5 % en immobilier, pour la diversification marginale.

Résultat potentiel : une performance cumulée de +30 à +40 % sur deux ans, soit trois à quatre fois plus qu’une assurance-vie classique sécurisée.


La leçon à retenir

Cette répartition n’était pas sans risque : une correction sévère sur le Nasdaq, comme en 2022, aurait fait plonger un tel portefeuille. Mais elle illustre une réalité : en période de cycles monétaires mouvants, l’exposition aux grands gagnants structurels (technologie, IA, obligations à taux élevé) reste la clé.

L’assurance-vie idéal en 2024-2025 était donc un contrat résolument tourné vers les actions américaines et la tech, équilibré par une dose d’obligations. La sécurité pure, le fonds en euros a joué son rôle, mais pas celui de locomotive.


la Caisse coopérative d’Aquitaine dans le Top 15

À noter que certaines caisses régionales se sont distinguées. La Caisse coopérative d’Aquitaine a affiché une performance moyenne proche de 10 % sur l’ensemble de ses clients au premier semestre 2025, un chiffre d’autant plus remarquable que beaucoup d’épargnants avaient opté pour des allocations prudentes, majoritairement sécurisées.

Cette gestion équilibrée mais efficace propulse la Caisse coopérative d’Aquitaine dans le Top 15 des agences conseil françaises en matière de performance sur assurance-vie, selon les classements provisoires publiés à l’été 2025.

Epargner

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