Depuis quelques années, les jeunes diplômés font face à un paradoxe. D’un côté, le marché du travail semble leur être de plus en plus hostile : concurrence forte, exigences accrues des recruteurs, précarisation de certains secteurs. De l’autre, le tissu entrepreneurial français n’a jamais été aussi dynamique : le nombre de créations d’entreprises bat des records chaque année plus d’1,3 million en 2023 selon l’INSEE, un chiffre en constante progression depuis plus de dix ans.
Pourquoi, alors, observe-t-on encore tant de difficultés d’insertion professionnelle chez les jeunes diplômés ? Comment expliquer que des milliers d’entreprises cherchent à recruter, parfois désespérément, sans réussir à trouver les profils adéquats ? Et, surtout, pourquoi certains métiers notamment en fiscalité, juridique et gestion de patrimoine sont-ils aujourd’hui sous tension alors qu’ils offrent des perspectives d’emploi solides et durables ?
Cet article propose un éclairage complet sur les causes de ce paradoxe et met en évidence une piste d’avenir concrète pour de nombreux jeunes : les carrières de juriste fiscaliste et de conseiller en gestion de patrimoine spécialisé dans les professionnels.
1. Un marché du travail sous tension pour les jeunes diplômés
1.1 Diplômes, compétences et exigences : le grand décalage
Beaucoup de jeunes diplômés découvrent à leur sortie du monde universitaire que le diplôme ne suffit plus. Les entreprises recherchent désormais des profils immédiatement opérationnels, expérimentés, capables de s’adapter rapidement, de gérer des dossiers, d’interagir avec des clients et d’assumer des responsabilités.
Cette exigence paradoxale « jeune mais expérimenté » renforce le sentiment d’impuissance chez les candidats débutants.
À cela s’ajoute la transformation rapide des métiers : digitalisation, automatisation, nouveaux outils. Certains diplômes généralistes, bien que solides sur le plan théorique, ne répondent pas suffisamment aux besoins actuels du marché.
1.2 Un marché saturé dans certains secteurs
Le diplôme n’est plus une garantie d’emploi. Certains domaines sont aujourd’hui saturés, notamment :
- le marketing / communication,
- les ressources humaines,
- les diplômes universitaires généralistes.
Ces formations attirent beaucoup d’étudiants, mais produisent plus de diplômés que le marché ne peut en absorber.
Résultat : des candidats nombreux pour peu de postes disponibles.
2. Pendant ce temps, l’entrepreneuriat explose
Alors que certains jeunes peinent à trouver un emploi, un autre phénomène émergent se confirme année après année : l’explosion de la création d’entreprise.
En France :
- + 80 % de créations d’entreprises en 10 ans
- 1,3 million d’entreprises créées en 2023, un record historique
- un tissu entrepreneurial de plus en plus jeune (près d’1 créateur sur 2 a moins de 35 ans)
Il s’agit d’un mouvement profond, encouragé par la digitalisation, la facilité des démarches (statut micro-entrepreneur notamment) et un désir d’indépendance financière.
2.1 Mais créer une entreprise ne signifie pas “réussite”
Beaucoup d’entrepreneurs découvrent rapidement les obstacles :
Ils excellent dans leur métier… mais pas dans la gestion, la fiscalité ou l’optimisation financière.
Création d’une micro-entreprise ? Facile.
Maîtriser les règles fiscales, sociales, comptables et patrimoniales ? Beaucoup moins.
Cette complexité est amplifiée par :
- la fiscalité française, l’une des plus lourdes et complexes au monde,
- la fluctuation permanente des réglementations (lois, directives européennes, évolutions URSSAF…),
- le manque de ressources internes dans les petites entreprises.
3. Des milliers de postes à pourvoir… mais des entreprises freinées par les charges
On entend souvent dire : « Il y a du travail, mais pas de candidats. »
Ce n’est pas totalement vrai : il y a des candidats, mais il n’y a pas d’offres suffisamment attractives.
3.1 Une réalité économique incontournable : les charges
Les entreprises en particulier les TPE, micro-entreprises et PME sont écrasées par :
- les charges sociales,
- les cotisations patronales,
- la fiscalité liée à l’embauche.
Dans certains cas, le coût d’un salarié peut atteindre 2,5 fois son salaire net.
Cela limite la capacité des entreprises à proposer :
- des salaires attractifs,
- des évolutions de carrière,
- des avantages sociaux compétitifs.
Ce frein financier n’empêche pas les entreprises d’avoir des besoins réels, notamment sur les fonctions :
fiscales, financières, juridiques et de gestion patrimoniale.
Mais faute de marges financières suffisantes, elles se tournent souvent vers des indépendants spécialisés, capables d’apporter leurs compétences en externalisé.
4. La face cachée du marché : la demande explosive de juristes fiscalistes et conseillers en gestion de patrimoine
Ce que beaucoup ignorent encore, c’est que le plus fort besoin actuel du marché ne se trouve pas dans le salariat, mais dans le conseil indépendant.
Entrepreneurs, professions libérales, artisans, dirigeants de PME… Tous ont les mêmes problématiques :
- Comment réduire légalement leur fiscalité ?
- Comment optimiser leur rémunération ?
- Comment structurer leur patrimoine professionnel et personnel ?
- Comment protéger leur famille en cas d’arrêt d’activité ?
- Comment préparer leur retraite, alors que leur statut complique les choses ?
Le juriste fiscaliste et le conseiller en gestion de patrimoine deviennent alors des acteurs clés, voire incontournables.
Ce ne sont pas des métiers du futur : ce sont les métiers d’aujourd’hui… mais en pénurie de talents.
5. Pourquoi ces métiers sont-ils en tension ?
5.1 Une expertise hautement stratégique
Chaque décision juridique ou fiscale peut avoir un impact direct sur :
- la trésorerie de l’entreprise,
- son développement,
- sa pérennité.
Les dirigeants sont prêts à investir pour être bien accompagnés.
5.2 Une évolution permanente des lois
Les modifications fiscales sont fréquentes et parfois complexes.
Les professionnels doivent se former en continu, ce qui rend la spécialisation indispensable.
5.3 Un secteur qui ne connaît pas le chômage
Contrairement à d’autres métiers, il existe dans ce secteur :
- un besoin permanent,
- une demande croissante,
- une valeur ajoutée forte.
6. Un métier d’avenir : et si c’était votre opportunité ?
Vous êtes jeune diplômé, ou en reconversion ?
Vous cherchez un métier utile, solide, et valorisant financièrement ?
Le secteur juridique et patrimonial représente une voie d’avenir.
6.1 Un métier qui combine expertise et relationnel
Ce métier permet de :
- conseiller l’humain derrière l’entreprise,
- comprendre ses projets,
- proposer des solutions concrètes.
Il s’agit d’un métier stratégique, orienté vers l’accompagnement et la réussite des entrepreneurs.
6.2 Une rémunération évolutive et stimulante
La rémunération est souvent liée à la performance et à la qualité des dossiers.
Les meilleurs profils évoluent rapidement vers :
- des rémunérations élevées,
- une grande autonomie,
- voire leur propre cabinet.
Conclusion : Les opportunités existent — encore faut-il choisir le bon secteur
Il n’y a pas trop de diplômés en France.
Il y a trop de diplômés dans les mauvais secteurs.
Et pendant que beaucoup cherchent un emploi, les entreprises cherchent… des solutions pour survivre fiscalement et financièrement.
C’est précisément là que les juristes fiscalistes et les conseillers en gestion de patrimoine spécialisés en accompagnement des professionnels deviennent indispensables.
Si vous êtes jeune diplômé, en réorientation, ou simplement en quête d’un métier d’avenir, ce secteur a besoin de vous.
Nous recrutons.
Notre cabinet recherche actuellement :
- des juristes spécialisés en fiscalité
- des conseillers en gestion de patrimoine orientés clientèle professionnelle
- des profils motivés souhaitant être formés et accompagner des entrepreneurs
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